Tuesday, May 15, 2012

CONCLUSION


Bon...que dire...Tout finit maintenant. Plus de cégep bientôt (espérons…), alors une conclusion au cours de processus d'écriture s'impose. La démarche que j'ai suivie lors du cours ne fut pas vraiment différent de ma démarche habituelle, à vrai dire. Comme toujours, je trouvais, au premier abord un seul élément d'inspiration qui ne procurait une idée ou une pensée que je jugeais intéressante, après quoi j'écrivais, tout simplement...Cependant, je dois avouer que l'exercice de déambulation poétique me fit reconsidérer cette même démarche, mieux adaptée à la prose qu'au lyrisme, et la réécriture de cette même suite me donna un meilleur aperçu quand au potentiel d'unicité de la démarche présente dans l'écriture poétique. De plus, l'écriture de la nouvelle avec la contrainte de la chanson s'avéra particulièrement intéressante et originale comme expérience d’écriture. Bien sûr, rédiger un texte en se basant sur une chanson, ce n’est rien de neuf, et je l’avais déjà fait auparavant, mais cette fois-ci, j’ai tenté quelque chose d’un peu plus abstrait, me basant plutôt sur des sensations et des images un peu plus inhabituelles procurées par la musique, plutôt que les paroles elles-mêmes (bien que je l’ai fait un petit peu). Ce changement de direction fut plutôt agréable, et à vrai dire, je ne croyais pas que le résultat serait aussi particulier. En gros, mon rapport à l’écriture n’a pas vraiment changé lors de la session – elle reste encore la chose la plus importante dans ma vie en ce moment – ni mon processus d’écriture…Mais je dois avouer que, grâce aux discussions, aux textes lus, et aux exercices de création, j’ai encore élargi mes horizons quant à la création littéraire, tout en faisant quelques expériences parfois plus ou moins fructueuses avec les théories vues en classe…Mon processus et ma technique n’a pas subie de transformation, ni de modification décisive, mais simplement une évolution progressive qui me servira à affuter ma plume un peu plus efficacement dans les années qui suivront.
                Finalement, s’il y a une chose dont je suis très fier de ce que j’ai accompli durant la session, ce serait la création de ma nouvelle Idiothèque; elle est imparfaite, elle est un peu trop longue, et elle lui manque quelques raffinements avant qu’elle puisse être vraiment considérée à être soumise à une publication collective professionnelle, mais je dois avouer que c’est l’un de mes premiers textes dans lequel je retrouve une trace de mon style propre, unique, aussi explicitement, tout en racontant une histoire que j’aime particulièrement, et en restant engagée au niveau du rythme…
                Sur ce, à un de ces quatre, cégep!

Monday, April 16, 2012

DE QUOI EST FAITE LA LITTÉRATURE QUE NOUS AIMONS? NOUS ENGAGE-T-ELLE ENVERS NOUS-MÊMES OU ENVERS LES AUTRES?

(AVERTISSEMENT - Ce texte est horrible...Je ne crois pas que je me suis exprimé de la manière que je désirais.)

La littérature que nous aimons est, dans la plupart des cas, déterminée par notre imaginaire, notre vie, notre existence, nos mémoires, nos influences, notre passé, tout dicte et moud notre façon de rêver, qui grandit et développe au fur et à mesure que le temps passe et nous nous laissons ballotter par son passage. Ainsi, la littérature que nous aimons est soit celle qui crée en nous des onirismes similaires à ceux qui nous appartiennent déjà, soit fait évoluer notre imaginaire de façons inattendues, en des formes et des images dont nous doutions l'existence...Après tout, ne voit-on pas parfois des amateurs de science-fiction développer un goût pour le fantastique, genre plutôt similaire, ou les adorateurs de romans réalistes apprendre à apprécier la poésie? C'est un processus relatif.

Par contre, cette même littérature, au lieu de nous engager envers les autres qui imaginent comme nous, nous engage plus souvent au coeur de nous-mêmes. La littérature nous inspire la méditation, la réflexion intérieure, le réflexe humain d'étudier et de voguer à travers ses propres rêves, de les vivre comme la réalité, de les étudier pour mieux se comprendre. La littérature, par le biais des images et des histoires, forgés par la manipulation divine du langage, nous permet de nous découvrir plus que toute autre chose...Ainsi, la littérature, en plus de nous forger un caractère et une personnalité propre, nous aide à la comprendre, comme un créateur qui tente d'étudier ce qu'il a conçu.

Monday, April 2, 2012

COMMENT LIRE LA POÉSIE?

La poésie, est, en gros, une forme d'écriture délinquante. Tandis que le roman, la nouvelle, l'essai et autres formes de textes traditionnels régissent à des règlements précis et stricts au niveau de la forme, et, parfois, au niveau du langage et du style aussi (nous ne voyons que très, très rarement, un essai avec un style extrêmement subjectif). La poésie elle, préfère lever un doigt d'honneur particulièrement vulgaire à ces même règlements, et les travestir autant que possible, dans le but de créer une lecture aussi anormale et unique que possible. Structure, syntaxe, et ponctuation est abandonnée dans le but de provoquer des images, des sonorités et des rythmes totalement inaccessibles autrement, même si cela travesti la forme de l'écriture normale - en gros, tout les coups sont permis, tant que les coups marchent...Dans ce sens, comme nous sommes confrontés à cette sorte d'écriture "illégale", il faut employer une démarche un peu travestie pour lire un poème, et bien saisir tout son caractère éphémère et insaisissable. La poésie, selon moi, doit se lire les yeux fermés. Par ceci, je veux dire que la poésie ne doit pas se lire à l'oral, mais bien qu'il faut lire les yeux fermés. Il faut fermer les yeux, après chaque vers, afin de profiter au maximum du caractère surréaliste et incroyable des images de la poésie, et d'en déceler un maximum d'attrait visuel. Cependant, il faut garder les yeux ouverts, pour bien saisir toutes les subtilités du langage écrit, ne pas se faire duper par une sonorité fausse, et pour admirer au maximum la forme que prend le poème physiquement, même au niveau des formes des mots. En d'autres mots, la poésie n'implique non seulement une sensibilité artistique extrêmement accrue chez le poète, mais aussi chez le lecteur, pour qu'il puisse vivre l'expérience la plus incroyable possible dans sa lecture, en admirant le symbolisme, la puissance de l'image, et même l'intensité des mots dans un contexte lyrique...

Monday, March 26, 2012

UN ESSAI MINABLE, INCOMPLET, MAIS QUAND MÊME COCASSE SUR LE SYNDROME DE LA PAGE BLANCHE

Ah là là...Que dire? Pas de sujet imposé, pas de pistes, pas de bons rêves, pas de bonnes idées, par d'éclairs de génie, pas d'inspiration! Je suis à court de jus! Ou peut-être, un peu trop plein...Ça dépend…Bah! Je n'en sais que dalle. Syndrome de la page blanche, je suppose. Quel vide mental détestable! Rien ne peut le combler! Je n’ai pas la capacité  mentale pour mettre ce virus de l’imaginaire en lettres et en mots sensés…
Et pourtant, l'explication de ce malaise commence à noircir du papier! Impressionnant, non? Sûrement, y-a-t-il là, peut-être, la clé ultime, la réponse à l'écriture, la raison que la langue existe. Possiblement, les horreurs de l'existence, les inquiétudes que l'on lorsque nous vivons, la terreur que nous éprouvons face au destin, tout cela, c'est la raison que nous abandonnons la réalité, pour se purger le cœur, le corps et l'âme dans les rêves gravés sur les feuilles, dans l'encre de l'éternité...
...Non, on ne dirait pas. J'ai sûrement juste un blanc d'inspiration ou quelque chose...Ça devrait passer au bout de quelques heures. J'espère. 

Monday, March 19, 2012

Qu'est-ce qu'une...?

Bon, je n'ai pas saisi exactement ce qu'il faut faire pour cet exercice-ci, alors je vais improviser un petit peu...Pardon si le résultat n'est pas conforme aux demandes...




QU'EST-CE QU'UNE VILLE?
Une ville, c'est une misérable forêt de ciment et de briques cassées, souillées par le smog de l'ambivalence indifférente des êtres humains...Les arbres ne sont rien de plus que des coquilles vides, pourtant remplies de haines et de peur, qui deviennent l'abri des primates les plus minables de la planète. Ces macaques imbéciles deviennent, à leur tour, parasites de leur environnement, tout comme la vermine qui sommeille dans les tripes liquides de ce bois sculpté de misère...En d'autres mots, c'est un catalyseur de misère pure qui porte le masque trompeur de la civilisation par moments, adoptant celui de la société si la bassesse décide de s'évaporer n'est-ce pour un instant...

QU'EST-CE QU'UNE RUE?
Une rue, c'est un colossal serpent qui a succombé aux caresses floues des anges du sommeil. Ainsi, dans les vapes de l'inconscient, l'homme bâti ses chemins sur son ventre encore vivant, espérant forger leurs voies qui mèneront à la terre promise, pourtant damnés à mener, comme d'habitude, à un désagréable nulle part, ou le rien et le vide se côtoient, piégés dans les recoins des écailles de la "rue", muet dans ses ronflements décédés...

QU'EST-CE QU'UNE RUELLE?
Une ruelle, c'est la trace de pas d'un sans-destin oublié même par l'oubli. Sa gloire préservée de manière nauséabonde par les ordures et les hommes exilés du royaume de la dignité, sa trace reste éternelle, toujours présente, mais jamais adorée. Comme les déités sans apôtres, les ruelles ne restent que des effigies sans prières, reliques d'une ère sans espoir de rédemption spirituelle...

Monday, February 27, 2012

QU'EST-CE QU'UN HÉRO BYRONIEN? - Petite recherche sur un type de personnage littéraire...

Récemment, un ami m’a convaincu de plonger au sein du domaine artistique très particulier du manga, me « condamnant » à voyager en nomade mal guidé dans le monde de la bande dessinée japonaise, question de m’habituer au style et à la saveur de cet art unique (je compte actuellement de faire une collaboration avec ce même copain pour publier quelques tomes en coopération; moi au scénario et lui au dessin…on verra bien!), pour laquelle j’ai développé une faim littéraire plutôt vorace, qui, au fil des jours, devient de moins en moins raisonnable. En fait, c’est en lisant une série au genre fantastique particulièrement morbide (pour les intéressés, le titre, c’est Berserk), j’ai fait une découverte non sur le manga, mais bien sur la littérature en son ensemble. Vous voyez, le protagoniste de la série, Guts de son prénom, m’est particulièrement attachant. Cependant, j’ai bien vite appris qu’il correspondait au moule de ce que l’on appelle un « héro byronien », appellation qui m’était antérieurement inconnue. Ayant développé une passion pour ce type de personnage tourmenté, mais attachant, j’ai décidé de faire une petite recherche sur le sujet…
                Le nom « héro byronien » vient du fait que leurs maniérismes et leurs traits de caractères sont basés principalement sur ce que l’on connaît du célèbre poète anglais Lord Byron. Réputé pour sa masculine beauté, son courage, son intelligence et son charisme, il était toutefois reconnu comme un homme froid, et potentiellement cruel, forgé par une enfance rude et une carrière militaire violente. Ainsi, les Byronic heroes (comme on le dit en anglais; quel beau langage n’est-ce pas) partagent souvent certaines caractéristiques similaires ou communes avec ce poète un peu original, et c’est le cas du grand Guts.
                Dû au fait qu’on le confond habituellement avec l’antihéros, le héros byronien n’est pas toujours reconnu…cependant, il y a son unicité bien particulière, bien que certaines de ses « qualités » sont communes chez d’autres types de personnages. Premièrement, il est habituellement mâle, et affiche un comportement un peu macho ou primaire, toujours teinté d’une touche d’assurance, ou même d’arrogance : c’est bien le cas pour le protagoniste de Berserk, qui a un sourire sadique éternellement plaqué aux lèvres et un comportement pour le moins condescendant et hautain. On retrouve également une intelligence certaine, une perspicacité supérieure à la normale, et une capacité d’adaptation incroyable, bien souvent camouflé derrière un voile d’imbécilité, et un cynisme grisant. Idéalisation de la beauté virile à son summum, le héros byronien se doit d’âtre athlétique, fort, beau, et un peu despotique au niveau social et sexuel. Je trouve difficile d’appliquer ces caractéristiques à homme (je suis, après tout, un passionné de la gent féminine avant tout), et encore plus dans le cas de Guts. Je ne crois pas qu’il est laid, mais il est couvert de cicatrices et il lui manque un œil. De plus, sa musculature surprenante, peut-être inhumaine, et ses inquiétudes aux sujets du désir le rendent un peu difficile à cerner, mais il est indéniablement dominateur dans ses agissements. L’aspect possiblement le plus important du héros byronien est néanmoins son instabilité émotionnelle, souvent causée par un passé troublant, qui le rendent aussi froid et amertumé que mystérieux, charismatique, et autodestructif. Dans le cas de Byron, ceci remonte aux abus aux mains de sa mère, et les insultes qu’il subissait inlassablement dû à une difformité dans son pied droit, qui le rendirent assez grand buveur, ne se privant jamais du corps d’une belle dame (prostituée ou autre), même s’il avait connaissance d’une maladie que celle-ci portait…Le héros de Berserk lui, affiche plutôt une réticence extrême au contact humain dû à sa jeunesse horrifiante : sa mère accoucha de lui le lendemain de sa pendaison, ce qui lui donna la réputation de l’enfant du diable. Intéressé, un groupe de soldats de fortune l’adoptèrent, espérant que son potentiel comme machine à tuer s’avérerait exceptionnelle. À quatre ans il assistait les soldats à la guerre, et à six il était forcé à combattre aux premières lignes. Battu et insulté par son père adoptif, il sera même vendu à d’autres soldats comme prostitué-enfant. Après avoir fui ce traitement, il devient paranoïaque au sujet des autres, et un guerrier qui s’abandonne totalement au combat, du au fait qu’il ne connait rien d’autre de la vie. Ainsi, son auto-destructivité, c’est sa rage guerrière, sa furie de « berserker » si vous préférez (de là vient le titre, bien entendu). S’il reçoit une flèche à la poitrine, il l’arrache et s’en sert comme poignard. Si un cavalier tente de l’empaler, il l’éviscère de son épée gigantesque, et son cheval de même. S’il se fait retenir au bras par une bête quelconque, il se l’arrache au couteau pour ensuite sauter sur son agresseur et lui ouvrir le ventre…Vous voyez sûrement pourquoi  j’adore ces livres. Finalement, la caractéristique la plus criarde de ce type de personnage, c’est sa grande difficulté à s’intégrer au cœur d’un groupe ou d’une société, et est parfois traité comme un reclus, un solitaire ou un criminel pour ce, ce qui résulte en une certaine ambiguïté à propos de son affiliation (est-il vraiment un héros, ou tout simplement un personnage central?)…
                Si je ne l’ai pas déjà assez clairement démontré, je dois dire que ce genre d’être fictif a décidemment piqué mon intérêt au plus haut point. En fait, je crois bien que, dans mon roman (qui progresse très lentement à vrai dire), mon protagoniste a quelque chose d’un héros byronien…Quoi qu’il en soit, je vais définitivement essayer de m’exercer à maîtriser ce type de fougueux personnage lors de l’un de mes futurs écrits…Espérons que je ne vais pas foirer mon essai! (Mon roman non plus, mais bon, on ne peut pas tout faire quand même…)




Le héros de Berserk...Voyez qu'ici, il semble plutôt normal, mais, en réalité, il est ridiculement dément...


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Mmm...Oui, celle-ci me semble assez juste.

Monday, February 20, 2012

CAUCHEMAR - Transformation de chanson

Dans la veine de l'écriture inspirée d'une chanson, j'ai décidé de revisiter un exercice que j'ai fait il y a longtemps, celui de la transformation de la chanson: le principe consiste à sélectionner une chanson, et de transformer les paroles en un texte personnel, en conservant toutefois les rythmes et les structures d’origine. Beau défi, mais amusant et pratique pour exercer sa notion de la musicalité dans la chanson. Pour cet exercice-ci, je me suis basé sur une chanson anglaise (ce qui rend le tout un peu plus difficile) intitulée Satellite, une œuvre du band de punk rock américain Rise Against. La chanson originale est ci-contre :
“You can't feel the heat
 Until you hold your hand
 Over the flame.
You have to cross the line
Just to remember
Where it lays.
You won't know your worth now, son,
Until you take a hit,
And you won't find the beat
 Until you lose yourself in it…

That's why we won't back down,
We won't run and hide,
Because these are the things we can't deny.
I'm passing over you like a satellite,
So catch me if I fall
That's why you stick to your game plans and party lives,
But at night we're perspiring by candlelight.
We are the orphans of the American dreams,
So shine your light on me

You can't fill your cup
 Until you empty
 All it has.
You can't understand what lays ahead,
If you don't understand the past.
You'll never learn the fun now
Till you're standing at the gate,
And you can't truly love
Until you've given up on it.

That's why we won't back down,
We won't run and hide,
Cuz these are the things we can't deny.
I'm passing over you like a satellite,
So catch me if I fall.
That's why you stick to your game plans and party lives,
But at night we're perspiring by candlelight.
We are the orphans of the American dreams,
So shine your light on me.

She told me that she never
 Would face the world again,
So I offered up my hand…

We'll sneak out
When they sleep
And sail off in the night.
We'll come clean
And start over
The rest of our lives.
When we're gone,
We'll stay gone,
Out of sight,
Out of mind.
It's not too late,
We have the rest of our lives.

We'll sneak out
When they sleep
And sail off in the night.
We'll come clean
And start over
The rest of our lives.
When we're gone,
We'll stay gone,
Out of sight,
Out of mind.
It's not too late,
We have the rest of our lives.
The rest of our lives…
The rest of our lives…

Because we won't back down,
We won't run and hide,
Yeah ‘cause these are the things we can't deny.
I'm passing over you like a satellite,
So catch me if I fall.
That's why you stick to your game plans and party lives,
But at night we're perspiring by candlelight.
We are the orphans of the American dreams,
So shine your light on me.

Because we won't back down,
We won't run and hide,
Yeah cuz these are the things we can't deny.
I'm passing over you like a satellite,
Cuz these are the things that we can't deny now,
This is a life that you can't deny us now.”

Sur ce, bonne lecture!
(PETIT CONSEIL: Je suggère D'ÉCOUTER la chanson également: de cette façon, l'association des deux textes se fera plus facilement, et ce sera également plus proche à ma démarche personnelle, étant donné que je me suis plutôt basé sur la chanson elle-même plus souvent que le texte.)


Tu clameras la guerre
Quand ton cœur de fer
Redeviendra sang.
Tu prieras aux dieux de demain
Sans autres convictions
Que la fin du temps.
On ne retrouve jamais sa propre voie
Avant d'avoir perdu le chemin,
Et on s'enfuira des conclusions
Qui sont hurlées par les croix...

Nous sommes les enfants morts
D'un autre paradis,
Les pauvres apôtres du grand sombre vide noir,
Le cauchemar ne sera jamais fini,
Mais nous ne perdrons pas espoir.
Notre courage ne succombe pas à l'abandon,
Et nos âmes percent l'ombre de leur lumières.
Nos cercueils de feu chuteront des airs
Au lointain horizon.

Vos yeux de mourants
Se fermeront
Tout comme les miens.
Vous vous effriterez au fil des ans
De l'autre côté des monts.
Vous ne cuverez jamais le vin
Des fils de la mer,
Et leurs pioches fendront votre terre
Quand vous dormirez, austères.

Nous sommes les enfants morts
D'un autre paradis,
Les pauvres apôtres du grand sombre vide noir,
Le cauchemar ne sera jamais fini,
Mais nous ne perdrons pas espoir.
Notre courage ne succombe pas à l'abandon,
Et nos âmes percent l'ombre de leur lumières.
Nos cercueils de feu chuteront des airs
Au lointain horizon.

Ce monde n'est qu'une chrysalide
Aux somnolences torrides
De ces blanches colombes putrides…

Le sol marche
Sous nos pas
Qui embrasent les nuits,
Mes longs cris
Si muets
N’empaleront nulle foi.
Sous les arches,
Sous les marches,
Des temples qui oubliaient
Que leurs larmes d'émoi
N’empaleront nulle foi…

Le sol marche
Sous nos pas
Qui embrasent les nuits,
Mes longs cris
Si muets
N’empaleront nulle foi.
Sous les arches,
Sous les marches,
Des temples qui oubliaient
Que leurs larmes d'émoi
N’empaleront nulle foi,
Ne perceront nulle foi…
Ne perceront nulle foi…

Car nous sommes les enfants morts
D'un autre paradis,
Les pauvres apôtres du grand sombre vide noir,
Le cauchemar ne sera jamais fini,
Mais nous ne perdrons pas espoir.
Notre courage ne succombe pas à l'abandon,
Et nos âmes percent l'ombre de leur lumières.
Nos cercueils de feu chuteront des airs
Au lointain horizon.

Car nous sommes les enfants morts
D'un autre paradis,
Les pauvres apôtres du grand sombre vide noir,
Le cauchemar ne sera jamais fini,
Et ses ailes s'étendront sur l’astre natal, Ô...
Et nos ailes quitteront notre cher astre natal, Ô…