Sunday, January 29, 2012

IDÉES POUR L'ÉCRITURE DE LA NOUVELLE

L'écriture prosaïque et narrative étant un style que j'apprécie particulièrement, l'écriture d'une histoire courte embrase mon imaginaire...
La contrainte établie semble être celle de la chanson: il faut intégrer une création musicale quelconque à l'histoire et/ou au thème de la nouvelle. J'ai une petite idée pour une histoire plutôt mélancolique qui pourrait s'inspirer principalement de Bohemian rhapsody par Queen, qui mettrait en scène un homme déçu par la réalité et incapable de trouver de l'intérêt à son existence, incapable de définir qui il est ou qui il désire devenir. J'ai peur, toutefois, que cette histoire semble trop clichée ou même un peu trop ridicule (dû au fait que certains éléments pourraient s'avérer trop déjà-vus).
Un autre concept que j'aimerai explorer, c'est une "transformation d'ambiance" - je voudrais prendre une chanson avec une connotation particulière (tragédie, colère, joie...), et écrire une histoire qui, tout en gardant le style propre à la chanson ou encore le "récit" de la chanson, adopte l'ambiance opposée à l'originale. Par exemple, j'ai une idée particulière dans laquelle j'utiliserais la chanson humoristique (et assez ridicule) de Jon Lajoie intitulée Birthday song, et la métamorphoser en nouvelle très dramatique et sombre...Chose plus ou moins facile, mais possible.
Une autre possibilité serait de prendre une chanson sans paroles, et de créer un récit uniquement à partir des sensations abstraites qu'elle procure...malheureusement, j'ai l'impression que la chanson source deviendrait difficile à distinguer, alors autant oublier l'idée. Une mini-biographie fictive à propos de l'auteur et sa création de la chanson pourrait s'avérer intéressante, mais je ne suis pas convaincu...Il me semble que c'est quelque chose qui a déjà été fait plusieurs fois.
Par contre, j'aimerais essayer quelque chose de compliqué, mais qui pourrait s'avérer plutôt impressionnant si j'arrive à accomplir l'exploit: j'aimerais tenter d'imiter le rythme de la chanson sélectionnée dans le texte,  comme pour conférer une plus grande complicité entre les deux oeuvres. Par contre, j'ai peur que la nouvelle deviendra trop similaire à un monologue intérieur dans certains cas, et équilibrer le scénario et la composition risque de s'avérer impossible...
J'aimerais également essayer quelque chose dans le genre de Ray Bradbury ou Phillip K. Dick aussi: raconter une histoire qui ait lieu dans un monde fantastique ou futuriste, mais d'un point de vue beaucoup plus sociologique qu'épique. Par exemple, illustrer l'état mental d'un homme qui vit la mort d'un ami dans un univers de science-fiction ou de sorcellerie pourrait être original...À condition que je puisse écrire assez bien. Un autre problème serait de trouver une chanson qui pourrait servir d'inspiration pour une telle histoire...chose possible, mais difficile, surtout pour quelqu'un avec une culture musicale aussi minable que moi.
Peu importe - si vous avez des préférences ou d'autres suggestions, j'aimerai bien les connaître, car bien que j'aie quelques idées, je suis particulièrement hésitant quant au chemin que je devrais emprunter...

Monday, January 23, 2012

CHÉPAS - Écriture automatique (Monologue intérieur improvisé)

Bon, voici un petit monologue que j'ai écrit pour la simple et bonne raison que j'en avais envie. Bien sûr, c'était de l'écriture automatique, alors je n'ai pas pensé ou élaboré de plan: c'est du sûr le coup tout simplement, et je vous préviens, ça vaut pour quest-ce que ça vaut...mais ce serait chouette que vous le lisiez quand même. Le tout fut réalisé en 24 minutes et 20 secondes très exactement, et aucune correction ne fût apportée, afin de préserver un automatisme le plus complet. J'ai voulu tout dire et rien dire au même temps, mais je disais néanmoins quelque chose de bien précis. Je vous lance le défi de trouver c'était quoi!
...Ou bien vou pourriez passez votre temps libre à faire quelque chose d'intéressant. j'aitendu dire que le nouveau Sherlock Holmes était pas mal. Pas bon, mais pas mal. Mieux que rien...Fin de la parenthèse.


Il fait un temps bruyant. Beaucoup trop bruyant. Parce que oui. Le temps. Bruyant ça le temps. Beaucoup trop. Bruyant. Beaucoup. Trop. Je crois. Ou c'est silence. Silencieux je veux dire. Mais silence c'est...plus beau. Chépas. Peu importe. C'est silence. Il fait silence dehors. À moins que je soit à l'intérieur. Mais je ne le sais pas. Trop de murs partout. Pas de fenêtres. J'vois pas dehors. J'vois pas l'intérieur non plus. Alors chépas. Je suis quelque part. J'espère. Peut-être. Probablement. Ou bien non. J'en sais rien. J'veux pas le savoir. J'veux pas savoir grand chose. J'veux savoir pourquoi j'veux pas savoir grand chose. Mais à part ça, chépas pourquoi j'veux pas le savoir. Chépas pourquoi. J'apprendrai quand je serai plus vieux. Ou plus jeune. Ça dépend. Du temps bien sûr. Tout dépend du temps. Sauf le temps. Lui il dépend de ceux qui dépendent de lui. Bizarre le temps. Masochiste. Hypocrite. Avare. J'ai pas les bon mots. Pas assez de temps. Ou trop. Chépas. Peu importe. Pas la peine. J'men fous.Le temps c'est bruyant de toute façon. Ou pas assez. Ou pas du tout. Question d'opinion. Opinion questionnée. Opinions questionnées. Avez-vous peur? Du temps? De pas savoir? Du temps qui veut savoir? Du savoir qui ne veut rien du temps? Vous savez pas? Bien sûr. Personne le sait. Personne veut le savoir. Le temps y compris. L'hypocrite. Muet en plus. Ça crie trop. Oui ça crie. Les muets. Mais on ignore ça. Les muets. Je pense. Le beau aussi. Enfin non. Le beau je le trouve pas. Alors comment ignorer ce quon trouve pas? Bizarre non? Non. Bien sûr. Que non. Je pense. Enfin je pense que je le pense. Ou pas. Peut-être. Peu importe, je m'en fous un peu. Je sais même pas je suis où. Dehors? Dedans? Les deux? Aucun? Nulle part? Partout? Pas assez partout? Trop nulle part? Aucun. Le temps ment. Il m'a menti. Ou peut-être il n'a rien dit. Le temps. J'veux dire le temps. Muet sûrement. Òu lâche. P'têt paresseux. Ou non. Chépas. J'aime pas les hypocrites. Trop corbeaux. Oui corbeaux. Trop corbeau. Un adjectif vous savez. Pour moi. Pas vous. Vous avez pas assez de temps pour savoir. Trop silencieux. Les corbeaux aussi. Pas muets hein? Silencieux. Faut le savoir. Ou pas. Chépas. Je sais seulement que c'est beau un corbeau. Peut-être. Selon moi. Question d'opinion. Opinions sans questions. J'en ai trop. De questions. Trop. Pour mon opinion. à moins que ce soit l'inverse. Ou l'inverse de l'inverse. Ou pas. Je le sais pas. Fait trop rouge. Rouge opinion. Opinion pivoine. Pivoine sang. Sang question. Sans question. Sans questions. Sans questions sang. Si vous voulez bien. C'est normal. Les fleurs aussi. Ils n'en ont pas. De sang, je veux dire. De questions non plus. D'ailleurs. Mais un opinion oui. Peut-être. Non. Oui. Oui. Opinions. Les fleus les ont. Tiens donc une rime. J'men fous. Pas vous? Ah, en voilà une autre. J'pourrais chanter. Une chanson. Ptêt un petit air de "waaaalk away..." Ou pas. Trop long. M'entendrez pas de toute façon. J'suis muet vous voyez. Ou pas. Juste trop silencieux. Peut-être. Sûrement. Sûrement pas. Ou pas. Chépas. Pas. Pas. Papa. Comme une mitraillette. Papapapapapapa. Vous connaissez? Pas moi. Pas assez sourd. Ou trp. Ou juste assez. Pourquoi pas juste assez? Chépas. Ce serait beau. Ou laid. Ou pas. Ou Non. Ou oui. Disons laid. Probablement. Peut-être. Non. Je l'affirme. Quelque peu. À contre-coeur. Sans coeur. Oui. C'est ça. Sans coeurs. Qui ça, vous? Ou moi? Peut-être oui. Coeurs pluriels, mais peut-être j'en ai trop. Ou vous. Ou pas assez. Ou personne en a. Ou en veut. Pas de coeurs. Pour personne. Ou tout le monde. Je le sais pas. Chépas. Le coeur en a. À dire. Pour longtemps. Long longtems. Comme un serpent. C'est long un serpent. Une fourmi aussi. Non. Ce n'est pas vrai. Une fourmi ce n'est pas long. C'est longtemps. C'est vrai. Vous le savez. Y'a toujours une fourmi. Quelque part. C'est longtemps ça. Toujours c'est-à-dire. Ou bien longtemps c'est longtemps. Chépas. Chépas si chépas en fait. Chépas si vous savez pas. Probablement pas. Ou probablement oui. Ou pas. Ça dépend. Suffit de prendre un pas. De l'avant. Ou d'arrière. C'est de préférence. Ou d'indifférence. Un des deux. Mais surtout l'indifférence. J'en vois. Partout. C'est vrais. Au pluriel parce que c'est très vrai. Vrais. Trops vrais. Je vois l'indifférence. Je l'entend pas. Trop silencieux. p'têt même muet. Ou pas. Ou trop bruyant. Si bruyant qu'il devient muet. Ou trop bruyant pour qu'on se rende compte qu'il est bruyant. Ou silencieux. Tout simplement chépas. Mais je sais que j'en vois. L'indifférence. Masochiste corbeau. Fourmi Hypocrite. Masochiste hypocrite. Fourmi corbeau. C'est bizarre hein? Comme l'indifférence. Vous le savez. Vous en dégueulez. Vous en chiez. Ou pas. C'est sale tout ça. Pas vous. Vous êtes juste indifférents. Ou c'est moi. Je suis indifférent. Ou différent. Ou aucun. Peu importe. J'en vois quand même. Ça pue. Le rien. Le rien ça sent rien. Et le rien c¸a pue. Même si rien rien ne peut puer. Mais il a quand même de l'indifférence. Après tout. On s'en fout si ça pue ou non. Moi oui. D'une part. D'autres parts? Chépas. Peu importe. J'suis trop indifférent à l'indifférence de toute façon. Faute au temp. Oui au temp. Il y a juste un temp, alors pas besoin de s. J'peux écrire temps si vous voulez. J'men fous. Indifférent. Ou différent. IN différent à la différence. Différent de l'indifférence. Chépas. Veut pas le savoir.

Vous voulez pas me laissez entrer? Ou sortir? Je sais pas si je suis dedans ou dehors. J'veux pas savoir. Pas besoin de le savoir. Juste de le voir. Ou l'entendre. J'suis muet et aveugle. Un des deux. Les deux. Les deux des deux. Mais vous aussi. Ou pas. Peu importe. J'veux juste l'être. Dedans ou dehors. UN des deux. J'veux juste l'être. Pas besoin de le savoir. Mais j'veux pas pas le savoir. Ou pas. Chépas. Trop de pas. Pas en avant et en arrière. Ou sur place. Peu importe. J'men fous. Mias j'veux l'être. J'veux être un des deux...Alors. Vous me laissez entrez? Ou sortir? Ou les deux? J'men fous. Juste un des deux. Ça suffira. Je pense. Peu importe. Mais vite. Je n'aime pas les cages. Ou ne pas en avoir une. Non. Aucun des deux. J'aime juste pas être rien. Je crois. Ou pas. Chépas. Mais je sais que je veux. Je veux un tu. Je suis un je. Je veux un tu. C'est long être je sans tu. IL est ou le tu, hein? Mon tu il est où? Où? Nulle part? Partout? Dehors? Dedans? Mon tu à moi. Chépas. M'énerve. Trop silencieux mon tu. Ou trop bruyant. Si bruyant qu'il devient muet. Ou pas. Chépas. P'têt tu es indifférent, tu.

Wednesday, January 18, 2012

EXERCICE DE LISTE - Liste des stéréotypes qui emmerdent royalement


-NOTE- Je tiens à dire que je ne vise à offenser personne: je vous demande pardon si cela était le cas.

=Toutes les célébrités hollywoodiennes.
=Les gens qui affirment d’humeur grincheuse et pathétique que tout est « quétaine ».
=Les gros(ses) :    
     -1. Les gros(ses) humides, suant de manière abominable et torrentielle de tout leur corps, embaument leurs entourages d’air mouillé, chaud, lourd, pâteux et collant qui empeste le foie et les oignons rôtis dans de l’huile de friture, avec un arrière-goût (je dis bien arrière-goût) de fumier juteux. Cependant, si l’on prend en considération la masse corporelle assez volumineuse de ces êtres aussi onctueux que visqueux, ceci est une chose acceptable, même pardonnable. Par contre, lorsque les propos de ces Béhémoths flasques engendrent une nausée encore plus funeste que leur parfum naturel (non par l’odeur de leur haleine, mais par leur contenu aggravant et idiot), ou qu’ils renient la noire pestilence que transportent leurs nombreux bourrelets, leur simple présence devient offensante dans tous les sens du terme.
     -2. Les gros(ses) muets(tes), ceux qui ne font rien d’autre que de s'abriter derrière un écran électronique quelconque, reniant le monde réel et leurs propres corps; peaux blasphémées par le pus, gueules aux dents plus dorées et molles que du beurre fraîchement fondu, et longues barbes insalubres couvertes de miettes variées (détail important qui s’applique aux gros comme aux grosses) sont des traits distinctifs de cette race particulière. Ils n’adressent jamais la parole à autrui (à moins que ce soit pour déclarer d’une voix nasillarde que leur paladin ait vaincu un gobelin de niveau dix-sept ou quelque charabia dans le genre), préférant jeter des regards parodiques et ridicules de leurs yeux de calmars, habituellement cachés derrière d'épaisses lunettes d’une dimension similaire à des parebrises trop épais.
     -3. Les gros(es) désillusionnés(ées) sont ceux et celles qui, malgré leur dimension effarante à leur lourdeur incommensurable (lourdeur qui cause plus de cinquante glissements de terrain annuellement au Utah et en Idaho seulement, soit dit en passant) cette dynastie d’obèses se croient assez magnifiques pour vanter leurs chaires caoutchouteuses à l’aide de lingeries grotesques, souvent tachées ou transparentes, faute des coulis de suif qui dégouttent de leurs pores.
     -4. Les gros(ses) élites correspondent aux êtres qui appartiennent à toutes ces catégories.
=Les parents qui frappent leurs enfants, bien qu’ils soient plus petits que leurs progénitures et se feraient lapider littéralement si ces bambins herculéens décidaient de riposter.
=Les tueurs à gages.
=Les politiciens américains d’âge moyen au corps un peu rond et au QI d’un autiste schizophrénique en pleine crise d’épilepsie qui semblent ne faire rien…à moins que ce soit de crier « au terroriste, au terroriste » constamment, bien sûr.
=Les hippies :
     -1. Les hippies hypocrites, qui hurlent de leurs larynx ruinés par la marijuana et autres « cigarettes exotiques » que le monde ne fait rien d’autre que supplanter la diversité…Bien qu’eux-mêmes n’aient pas la moindre tolérance en ce qui concerne la diversité d’opinion.
     -2. Les hippies fumigènes, petits bestiaux aggravants que l’on retrouve parfois dans les milieux urbains en train de quêter de l’argent pour « nourrir leur souris » (mais oui…). Dans la majorité des cas, ces humains aux cheveux broussailleux ont le cerveau si ravagé qu’ils fassent paraître Cheech et Chong comme des neurobiologistes professionnels dotés de maîtrises en littérature espagnole en surplus.                                 
     -3. Les hippies traîtres. Habillés de l’accoutrement traditionnel de la secte, bouffant de la « granola » à deux mains en récitant une prière à l’honneur de John Lennon, le hippie traître possède en vérité une psychologie assez normale, chose plutôt déstabilisante à première vue.
     -4. Les hippies « énviros-idiots-logistes » : il est facile de reconnaître ceux-ci, bien qu’ils soient, en quelque sorte, une race de hippies hypocrites moins politiques. Ils protestent la pollution, les carburants fossiles et le droit de consommer la viande avec une violence un peu pathétique, et n’hésitent pas à concevoir de longues manifestations pour diffamer les hommes qui enveniment l’atmosphère…bien qu’ils n’hésitent aucunement à effectuer un voyage de 500 kilomètres (en avion ou en voiture au choix) pour informer le président qu’il annihile la nature en encourageant le marché du pétrole (notez la similitude au hippie hypocrite).
     -5. Félix Durand (pardon... je ne pouvais pas m’en empêcher…)
=Les adolescents arrogants et bêtes qui veulent désespérément adopter « le look ghetto » de leurs chanteurs rap préférés. Pantalons portés aux genoux, t-shirts plus amples que certaines toges de sorciers et casquettes  trop grosses de tous genres sont de mise. Parfois, on verra les plus ardents réciter leur propre « poèmes urbains »…malheureusement, ces passionnés peu vifs d'esprit peuvent rarement articuler convenablement, ce qui fait en sorte que leurs odes au sexe, aux drogues, au crime ou autres sujets similaires deviennent balbutiements médiocres, comparables à ceux d’un vieillard sénile dénué d'une couche propre.
=Les filles (et les garçons aussi, malheureusement) qui disent aimer les films Twilight parce que c’est « des histoires d’amour inspirantes »…N’importe quoi.
=Les mafieux Italiens qui ne viennent pas de l'Italie.
=Les concierges.
=Les artistes sans le moindre sou qui se disent « pionniers et architectes de la culture moderne », expliquant que le monde n'est tout simplement pas préparé à accepter la splendeur de leurs créations magistrales…Plutôt nombreux, ceux-ci.