Monday, March 26, 2012

UN ESSAI MINABLE, INCOMPLET, MAIS QUAND MÊME COCASSE SUR LE SYNDROME DE LA PAGE BLANCHE

Ah là là...Que dire? Pas de sujet imposé, pas de pistes, pas de bons rêves, pas de bonnes idées, par d'éclairs de génie, pas d'inspiration! Je suis à court de jus! Ou peut-être, un peu trop plein...Ça dépend…Bah! Je n'en sais que dalle. Syndrome de la page blanche, je suppose. Quel vide mental détestable! Rien ne peut le combler! Je n’ai pas la capacité  mentale pour mettre ce virus de l’imaginaire en lettres et en mots sensés…
Et pourtant, l'explication de ce malaise commence à noircir du papier! Impressionnant, non? Sûrement, y-a-t-il là, peut-être, la clé ultime, la réponse à l'écriture, la raison que la langue existe. Possiblement, les horreurs de l'existence, les inquiétudes que l'on lorsque nous vivons, la terreur que nous éprouvons face au destin, tout cela, c'est la raison que nous abandonnons la réalité, pour se purger le cœur, le corps et l'âme dans les rêves gravés sur les feuilles, dans l'encre de l'éternité...
...Non, on ne dirait pas. J'ai sûrement juste un blanc d'inspiration ou quelque chose...Ça devrait passer au bout de quelques heures. J'espère. 

Monday, March 19, 2012

Qu'est-ce qu'une...?

Bon, je n'ai pas saisi exactement ce qu'il faut faire pour cet exercice-ci, alors je vais improviser un petit peu...Pardon si le résultat n'est pas conforme aux demandes...




QU'EST-CE QU'UNE VILLE?
Une ville, c'est une misérable forêt de ciment et de briques cassées, souillées par le smog de l'ambivalence indifférente des êtres humains...Les arbres ne sont rien de plus que des coquilles vides, pourtant remplies de haines et de peur, qui deviennent l'abri des primates les plus minables de la planète. Ces macaques imbéciles deviennent, à leur tour, parasites de leur environnement, tout comme la vermine qui sommeille dans les tripes liquides de ce bois sculpté de misère...En d'autres mots, c'est un catalyseur de misère pure qui porte le masque trompeur de la civilisation par moments, adoptant celui de la société si la bassesse décide de s'évaporer n'est-ce pour un instant...

QU'EST-CE QU'UNE RUE?
Une rue, c'est un colossal serpent qui a succombé aux caresses floues des anges du sommeil. Ainsi, dans les vapes de l'inconscient, l'homme bâti ses chemins sur son ventre encore vivant, espérant forger leurs voies qui mèneront à la terre promise, pourtant damnés à mener, comme d'habitude, à un désagréable nulle part, ou le rien et le vide se côtoient, piégés dans les recoins des écailles de la "rue", muet dans ses ronflements décédés...

QU'EST-CE QU'UNE RUELLE?
Une ruelle, c'est la trace de pas d'un sans-destin oublié même par l'oubli. Sa gloire préservée de manière nauséabonde par les ordures et les hommes exilés du royaume de la dignité, sa trace reste éternelle, toujours présente, mais jamais adorée. Comme les déités sans apôtres, les ruelles ne restent que des effigies sans prières, reliques d'une ère sans espoir de rédemption spirituelle...