(AVERTISSEMENT - Ce texte est horrible...Je ne crois pas que je me suis exprimé de la manière que je désirais.)
La littérature que nous aimons est, dans la plupart des cas, déterminée par notre imaginaire, notre vie, notre existence, nos mémoires, nos influences, notre passé, tout dicte et moud notre façon de rêver, qui grandit et développe au fur et à mesure que le temps passe et nous nous laissons ballotter par son passage. Ainsi, la littérature que nous aimons est soit celle qui crée en nous des onirismes similaires à ceux qui nous appartiennent déjà, soit fait évoluer notre imaginaire de façons inattendues, en des formes et des images dont nous doutions l'existence...Après tout, ne voit-on pas parfois des amateurs de science-fiction développer un goût pour le fantastique, genre plutôt similaire, ou les adorateurs de romans réalistes apprendre à apprécier la poésie? C'est un processus relatif.
Par contre, cette même littérature, au lieu de nous engager envers les autres qui imaginent comme nous, nous engage plus souvent au coeur de nous-mêmes. La littérature nous inspire la méditation, la réflexion intérieure, le réflexe humain d'étudier et de voguer à travers ses propres rêves, de les vivre comme la réalité, de les étudier pour mieux se comprendre. La littérature, par le biais des images et des histoires, forgés par la manipulation divine du langage, nous permet de nous découvrir plus que toute autre chose...Ainsi, la littérature, en plus de nous forger un caractère et une personnalité propre, nous aide à la comprendre, comme un créateur qui tente d'étudier ce qu'il a conçu.
Monday, April 16, 2012
Monday, April 2, 2012
COMMENT LIRE LA POÉSIE?
La poésie, est, en gros, une forme d'écriture délinquante. Tandis que le roman, la nouvelle, l'essai et autres formes de textes traditionnels régissent à des règlements précis et stricts au niveau de la forme, et, parfois, au niveau du langage et du style aussi (nous ne voyons que très, très rarement, un essai avec un style extrêmement subjectif). La poésie elle, préfère lever un doigt d'honneur particulièrement vulgaire à ces même règlements, et les travestir autant que possible, dans le but de créer une lecture aussi anormale et unique que possible. Structure, syntaxe, et ponctuation est abandonnée dans le but de provoquer des images, des sonorités et des rythmes totalement inaccessibles autrement, même si cela travesti la forme de l'écriture normale - en gros, tout les coups sont permis, tant que les coups marchent...Dans ce sens, comme nous sommes confrontés à cette sorte d'écriture "illégale", il faut employer une démarche un peu travestie pour lire un poème, et bien saisir tout son caractère éphémère et insaisissable. La poésie, selon moi, doit se lire les yeux fermés. Par ceci, je veux dire que la poésie ne doit pas se lire à l'oral, mais bien qu'il faut lire les yeux fermés. Il faut fermer les yeux, après chaque vers, afin de profiter au maximum du caractère surréaliste et incroyable des images de la poésie, et d'en déceler un maximum d'attrait visuel. Cependant, il faut garder les yeux ouverts, pour bien saisir toutes les subtilités du langage écrit, ne pas se faire duper par une sonorité fausse, et pour admirer au maximum la forme que prend le poème physiquement, même au niveau des formes des mots. En d'autres mots, la poésie n'implique non seulement une sensibilité artistique extrêmement accrue chez le poète, mais aussi chez le lecteur, pour qu'il puisse vivre l'expérience la plus incroyable possible dans sa lecture, en admirant le symbolisme, la puissance de l'image, et même l'intensité des mots dans un contexte lyrique...
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