-PS- J'ai obéi à ces mêmes "règles" lors de la rédaction de l'explication, alors il se peut que l'introduction au texte soit un peu particulier...Je vous demande pardon pour ce manque (ou bien ce surplus) d'assiduité, qui a peut-être eu un effet néfaste.
Le sol. Boue et merde, unifiés et étranglés par les griffes de la pierre et les ongles du sable. Enlacés mutuellement, ils se condamnent à une éternité d’esclavage torturée, violés par les pilleurs de leur berceau adamantin. De ses séraphiques ailes d’acier, elle parcourt les interminables étendues des cieux. Tachés par les lueurs émeraude des vents qui carambolent lascivement, enjôlés par leurs murmures. Tandis que le ciel s’abandonne à ses pulsions cannibales, l’air et ses souffles se lèguent un haineux combat, haletant une symphonie sensuelle, chatouillant la brise d’un vent, affamé d’une faim orageuse. La catastrophe du paradis et de la terre se massacrent l’un et l’autre, vomissant un azur insaisissable. Larmes et dégueulis lapis-lazuli liquides s’amassent dans une sphère de paresse. Dégoutante d’ennui et d’exhaustion, sa surface fluide se cristallise de peur, et érige une citadelle de ronces de quartz pur. Grêle devenue graal de l’horreur, les diamants s’effritent en désespérance, devenant plumes de vitre effilés, tapissant l’univers d’une broderie immaculée. L’enfant du tisserand enneigé se consume en présence de la discorde entre les montagnes, la mer, et les méandres des nimbus, et bouillent de leur inconditionnelle splendeur vermillonne. Crépitant et explosant, drogués par le spectacle de nonchalante dévastation créatrice, les braises gluantes atteignent leur ascension tant attendue, et flamboient de toute la passion de leurs âmes enflammées. S’enchevêtrant l’un et l’autre, ils se tordent en témoignage de la langueur brulante du monde naissant. Tandis que la seconde genèse atteint son summum, les golems de viande piétinent le monde de leur ignorance et leur avarice…
Sommes-nous vraiment condamnés à attendre? À patienter et prier, espérant que le créateur anonyme se décide à forger une clé pour nous? Ou devons-nous apprendre à vivre sans cages de notre propre volonté?
Hmmm... j'avoue lire et relire le texte, je ne saisis pas où sont les contraintes, même si je perçois bien qu'il en ressort des images surréalistes.
ReplyDeleteOh...j'ai dû rater mon coup...C¸a, ou je n'ai pas bien expliqué mes contraintes établies. Quoi qu'il en soit, on aura vu mieux.
ReplyDelete